Gaël a grandi à Sainte-Clothilde, à l’Île de La Réunion.
Sa mère décida de mettre ses deux fils au club de judo après son divorce, pour qu’ils échappent à l’attraction négative du quartier.

Malgré les recommandations de son maître, Gaël a dû user de son art même en dehors du tatami. « Mes camarades m’ont toujours sous-estimé », dit-il, « à l’âge de 12 ans, j’avais toujours une tête de bébé, j’ai dû prouver à plusieurs reprises mon courage, et ma force ».

Gaël s’est consacré au judo et à l’entraînement durant toute son adolescence jusqu’au début de sa vie de jeune homme. Après avoir vu les combats du Pride 2007 avec l’arrivée d’Internet, Gaël a su exactement ce qu’il voulait faire du reste de son existence et comment il allait atteindre ses objectifs. Il a investi tout son temps et toute son énergie à devenir la meilleure version de lui-même.
Il a dû sortir de sa zone de confort pour apprendre de nouvelles disciplines comme la boxe thaïlandaise, la karaté, la lutte…
Quand il n’était pas à l’entraînement, il s’occupait des adolescents d’un quartier difficile d’Orléans.

Il a découvert que la transmission des valeurs était un pouvoir contre la dérive.